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LE NIHILISME NIETZSCHEEN
 

(Friedrich Nietzsche - 1844-1900)

Intéressons nous maintenant à la pensée Nietzschéenne qui est, à n'en pas douter, une influence majeure dans la philosophie des sentiers de la Main Gauche et surtout du Satanisme philosophique.

Le but de cet exposé succinct est de vous présenter les concepts essentiels du Nihilisme Nietzschéen.
 

* VOLONTÉ DE PUISSANCE

Qu'entend Nietzsche par "Volonté de puissance"?

Il s'agit de la motivation poussant à avoir contrôle sur soi et sur son existence toute entière. Cette "volonté de puissance" s'exprime notamment dans la recherche de nouvelles connaissances et de nouvelles expériences amenant au "Pouvoir".
Le but est d'obtenir quelque chose de plus, de devenir plus qu'un simple humain moyen.
Cette volonté n'est satisfaite que si les désirs sont pleinement exprimés et non inhibés comme cela est généralement le cas.
On la reconnaît dans les désirs d'approprier, de devenir Maître de quelque chose, de devenir plus, plus fort, plus complet et supérieur au sens de capacités humaines.

 

* SURHOMME

Terme très controversé, mal interprété et utilisé à tord par certains dans une optique raciale. Rien de tout cela en vérité car cette notion est à interpréter dans le sens des capacités humaines.

Nous ne sommes pas égaux (toujours dans le sens des capacités). C'est d'un non-sens évident. Autant qu'il y a des individus plus ou moins beaux les uns des autres, il en va de même pour les capacités intellectuelles, physiques, artistiques etc.
Pour Nietzsche, le Surhomme est une personne s'approchant de son plein potentiel et devenant comme une forme de "divinité" sur sa propre vie. L'une des clés pour y arriver est de commencer par ne pas laisser les standards moraux et autres conditionnements gouverner sa pleine existence.

"l'Übermensch" (le sur homme) comme disait Nietzsche, s'élève au-dessus de la moralité et vit de façon indépendante et créative. Il est illustré par son Zarathoustra.

Cette notion est la réponse de Nietzsche au problème de la morale humaine et des dogmes. Le sens de la moralité doit venir de soi et ne doit pas être imposé socialement.

Pour être un "Surhomme", l'individu doit : être conscient des conditionnements, éviter le conformisme, rechercher l'individualité et vivre une vie dynamique d'évolution personnelle.
 

* PAR-DELA LE BIEN ET LE MAL

Les personnes suivant la "volonté de puissance" ne peuvent être inhibées par le dogme grégaire de la moralité conventionnelle et sont par conséquent «par-delà le bien et le mal».

La moralité n'est que l'expression d'une moralité dictée par autrui, cela allant à l'encontre de son individualité et par extension de la volonté de puissance.

Les notions de bien et de mal n'ont de validités que pour l'individu qui les possèdent. Ces notions actuelles sont sans fondement car étant seulement l'expression d'un héritage erroné restant dans notre culture.

Nous devons donc vivre sans ses principes anciens paralysants !

Vaste sujet que le bien et le mal. Combien de polémiques sur ces principes dans la pratique magique... Certains prétendent user de la magie pour "le bien", d'autres son accusés de l'utiliser pour "le mal".
Foutaises que tout cela car il n'est point difficile de comprendre que ces notions sont fluctuantes en fonction des époques, des civilisations et des individus. Les exemples ne manquent pas...

Prenons par exemple celui du Mage "Blanc" oeuvrant soit disant pour le "Bien" :

X reçoit un consultant au bord du suicide. Voici l'affaire :

Sa femme vient de le quitter, il ne peut le supporter et ne souhaite qu'une chose : retrouver le bonheur et l'harmonie au plus vite! Devant cette détresse le mage ne peux refuser d'intervenir d'autant que son consultant lui "semble" de bonne foi. Des travaux magiques sont entrepris et la femme revient de force par la "bonne" Magie. Mais il y à un bug dans l'affaire : ce cher consultant qui paraissait de si bonne foi (et le plus souvent l'est en âme est conscience... c'est bien ça le pire) à omis de préciser que son épouse s'est faite la malle car il la battait, elle et ses enfants.
Ce mage ayant fait le "Bien" de cette personne à fait "le Mal" de l'autre qui se voit condraindre à revivre les cauchemars du passé infligés par ce mari dérangé. Belle morale que tout cela.

Pour Nietzsche, Dieu est mort et nous l'avons tué. L'humanité s'est fiée durant des siècles sur la morale chrétienne et une théologie hypocrite et mensongère.
Avec l'arrivée du siècle des lumières, chaque pas que faisait la science et la philosophie fûrent un pas de moins dans le royaume de Dieu...

Les astronomes et les anthropologues ont démontrés que nous ne descendions pas du ciel et que la terre ne fût pas construite en 6 jours.
Nous avons donc en théorie tué l'usage de Dieu et de l'Eglise.

Mais en fait il n'en est rien. L'humain, piètre être grégaire et peureux ne peux aller au delà de son "Misoneisme", si cher à C.G. JUNG.

Les philosophes et les psychologues ont alors remplacés les prêtres pour déterminer ces notions mais quelque part nous en sommes toujours au même point!